Journal du projet "Les paysages du Larynx" (Corpus)

           Guykayser  Gérard Paresys  Olivier Baude
 
 
Les 9 traductions:
 
Cemuhi:

Histoire de Dèngilaan et Iludaan.
Elles sont chez elles.
Un jour elles vont ramasser de quoi faire des torches.
Elles alignent des feuilles sèches.
Elles alignent leurs tas tout au long de la berge, puis arrivées à un endroit,
elles reviennent,
prennent du feu...craquent une allumette et enflamment une torche.
Elles commencent à pêcher, s'avancent le long de la rive, piquent des anguilles et des crevettes.
Elles continuent ainsi mais, à un moment donné,
une anguille les éclabousse
et éteint leur torche.
Elles tâtonnent dans l'obscurité pour aller demander du feu à Mère-Tortue-et-ses-enfants.
Elles arrivent près de chez Mère-Tortue et appellent : Mère-Tortue nous venons te demander du feu!
Nous pêchions et une anguille a éteint notre torche.
Elles s'entendent répondre : On est rentré ici, en un lieu où il est interdit à Dèngilaan et Iludaan de venir chercher du feu.
Bon, eh bien on s'en va..
Elles rentrent chez elles en tâtonnant dans l'obscurité.
Elles regagnent leur maison.
Elles prennent un couteau,
et ôtent l'écorce d'un gommier.
Elles prennent ensuite du charbon de bois,
et s'en servent pour tout noircir du côté de chez Mère-Tortue-et-ses-enfants.
Mais bien sûr elles ne le font pas du côté de leur habitation,
et continuent donc à voir le jour et la nuit se succéder normalement ;
alors que chez Mère-Tortue tout est désormais plongé dans l'obscurité.
Le temps passe,
un enfant de Mère-Tortue tombe malade.
Alors elle se hasarde dans le noir jusque chez Dèngilaan et Iludaan.
Elle les supplie : Wéé! Dèngilaan et Iludaan, ne pourriez-vous faire quelque chose pour que les ténèbres se dissipent ?
Un de mes enfants est tombé malade car il fait toujours nuit chez nous et nous ne pouvons même pas aller nous chercher de quoi manger.
Elles répondent : Fort bien, mais, Mère-Tortue, n'est-ce point chez toi qu'on ne peut pas obtenir du feu ?
Bien... alors je m'en retourne dit Tortue.
Elle rentre dans le noir chez ses filles et voit que celle qui était malade a succombé.
Le temps passe, une autre fille de Tortue tombe malade.
Mère-Tortue s'aventure encore une fois dans le noir jusque chez Dèngilaan et Iludaan.
Elle supplie angoissée : Wéé! Dèngilaan et Iludaaan, faites que le jour réapparaisse chez moi ! J'ai déjà perdu une de mes filles et nous sommes toujours plongées dans le noir.
Elles répondent : Rien à faire...n'est-ce pas justement Dèngilaan et Iludaan qui se sont vues refuser du feu  ?
Bon, eh bien je m'en retourne dit Tortue.
Elle rentre chez elle pour s'apercevoir que l'autre enfant a succombé,
sans pouvoir davantage aller chercher de quoi manger puisque la nuit ne se dissipe toujours pas.
Mère-Tortue tombe malade à son tour et s'alite.
Le temps passe et elle meurt.
La demeure de Dèngilaan et Iludaan est habitée, alors qu'il n'y a personne chez Mère-Tortue-et-ses-enfants. C'est terminé, à ton tour de faire la réponse.

Créole guadeloupéen:

Le créole c'est une langue
c'est une nation, c'est une force
pendant longtemps on ne voulait pas que nous parlions créole
aujoud'hui
nous cherchons à savoir
si le créole a sa place
c'est vrai que nous parlions français aussi
mais notre première langue c'est le créole
le créole c'est une force, une nation, il ne faut pas oublier ça
depuis tout petits, nous parlons créole
il faut aussi que nous n'oubliions pas de transmettre
aux générations qui suivent le créole parce que c'est vrai
il en y a beaucoup aujoud'hui qui ne veulent pas parler créole parce que pour eux
c'est la langue des anciens, la langue de l'esclavage
mais non, le créole est un patrimoine
et c'est pour ça que moi-même, je continue à parler créole, à chanter
à respirer en créole, à penser en créole
et
qu'on soit Guadeloupéens, Martiniquais, Haïtiens, Guyanais, nous sommes un seul créole, c'est une seule force
c'est une seule communauté
et nous ne devons pas oublier que nous avons la même histoire
et le créole aussi
c'est
une force
parce que
c'est notre culture
un homme sans culture
ne peut pas aller bien loin
et ceux qui ne veulent pas que nous parlions créole
ils connaissent bien la force du créole
regardez ! si vous écoutez une chanson en créole et si vous écoutez une chanson en français
c'est deux choses différentes
petits, nos mères nous chantaient en créole pour nous endormir
quand nous n'étions pas bien
c'est pour ça
aujourd'hui je dis
qu'il faut
qu'on fasse une place
dans la culture française aux Créoles
parce que sans les Créoles
sans les nègres
les Créoles sont autant nègres que blancs mais...
avant tout les Créoles
ont permis que la France existe aujourd'hui
c'est grâce à nous si...
la France
a réussi à se développer
alors aujourd'hui il faut qu'on nous accepte
qu'on accepte surtout le créole
le créole c'est une force
il ne faut pas  l'oublier

Créole réunionais:

ma chère cocotte Bartissine /
depuis que j'ai eu le plaisir /
de faire votre connaissance /
en face de la maison de tonton Gogoz //
mes jambes ont plié comme du bois de maïs /
mes cheveux se sont dressés sur ma tête comme des poils de tang ('hérisson') //
mais / ma chère cocotte Bartissine /
peut-être que vous pouvez me donner en retour /
une réponse sur un petit bout de papier jaune /
en disant / mon cher coco Jacobé /
je t'aime pour la vie /
ta cocotte Bartissine

Drehu:

Une année peut-être après leur installation, Fao arriva.
Fao, c'est celui qui a apporté la religion ; il débarqua avec sa pirogue à Ahmelewedr, chez Hnaweo.
Il arriva ici à Ahmelewedr, à la hauteur de Huan, chez les gens d'Ahmelewedr.
Ces derniers accoururent en criant : là en bas, en bas, il y a un bateau ;
allons voir s'il y a quelqu'un à tuer et à manger !
Ils coururent et encerclèrent Fao, resté dans sa pirogue.
Ils entourèrent Fao et ils lui parlèrent,
mais Fao ne comprenait pas un mot de ce qu'on lui demandait.
On lui parla en nengone, Fao ne comprit rien.
Pour toute réponse, Fao montrait la Bible en levant un doigt vers le ciel.
Alors on lui parla dans des langues de la Grande Terre, mais ces langues, Fao ne les comprenait pas non plus.
La seule chose qu'il faisait, c'était de montrer le livre en levant le doigt vers le ciel.
Les sujets de Hnaweo dirent alors : Les manières de cet homme sont incompréhensibles.
Il n'y a pas une langue du pays qu'il entende.
La seule solution, c'est peut-être d'aller chez Coqatr lui demander un de ses sujets Tongiens
qui pourrait essayer de communiquer avec cet homme et savoir d'où il vient.
C'est ainsi que le conseiller du chef Hnaweo s'en alla trouver le grand chef, le vieux Coqatr :
Je suis venu chercher un de tes sujets pour qu'il vienne parler à un homme là en bas, un homme qui est arrivé dans la baie, mais qui ne parle pas comme nous.
Nous avons essayé toutes les langues, mais il ne sait en parler aucune, il ne fait que désigner quelque chose dans le ciel.
On vient te demander un de tes Tongiens, car peut-être parlent-ils la même langue, ou la connaissent-ils un peu.
Le chef Coqatr dit en désignant quelqu'un : Vas-y, Taufa.
Taufa était l'un des Tongiens.
Taufa arriva au bord de mer ici et s'adressa à Fao :
D'où viens-tu ?
Fao sursauta et se jeta au cou de Taufa, le jeune Tongien.
Ce dernier lui dit : toi et moi nous sommes frères, nous sommes du même pays.
Toi, tu es Rarotongien, et moi je suis Tongien, nous sommes de la même région !
C'est ainsi que fut accueilli Fao, on l'emmena, et on apprit que Fao apportait avec lui la religion.
Le jeune Tongien traduisit :La religion que nous apporte Fao, c'est pour que la paix règne dans notre pays.
Il est venu vers nous avec le livre sacré,
pour que le pays vive dans la réconciliation, pour que nous soyons en paix. Voilà la mission de Fao.

Français:

non non c'est une question euh s- c'est pareil c'est encore un coup
un un coup des anglais euh y a quarante ans
euh ils cherchaient euh une question pour avoir euh euh une façon de de comparer une question sur la cuisine
sur ce que aimaient les gens euh et cetera et euh ils ont recherché une euh une recette
euh un plat en plutôt un plat hyper simple
avec leur idée c'est de demander à chaque personne comment il faisait une omelette
d'où d'où ma question là
est-ce que [rire] est-ce que vous faites des omelettes des fois
et et si oui ou même si non est-ce que vous pouvez me raconter la recette de l'omelette
très rarement parce que
j'aime les oeufs mais pas en omelette en fait tout sauf les omelettes
sinon bah je sais pas bah on casse des oeufs on bat et puis voilà [rire]
ça fait une omelette un peu de beurre sel poivre
c'est ça ?
bah oh non mais toute façon y a pas y a pas la bonne réponse
ce qui était rigolo c'est d'en- d'entendre là par exemple celui y a quarante ans
on a cent cinquante personnes qui racontent euh de façons différentes de faire l'omelette alors tout le monde euh
enfin une omelette c'est ce qu'il y a de plus simple tout le monde
bah on casse des oeufs on bat et puis on jette quoi ouais ouais ouais
c'est ça tout le monde fait un peu la même chose
et puis en même temps euh
chacun rajoute un petite truc ou dit ah bah moi c'est plutôt comme-ci comme-ça
j'aime bien euh bien cuite pas bien cuite euh
euh ma petite mémé que j'ai enregistré l'autre jour elle m'a quasiment fait une demi-heure sur l'omelette
pour me raconter qu'elle ramassait les petites herbes elle euh toute seule ou
comme ça
bah enfin on les voit mal aller à six heures du matin aller choper des petites herbes euh
non non euh pour faire l'o- pour faire l'omelettenon
non mais ouais je sais pas je pense que c'est ça
après euh [bb]
ouais ouais non y a pas de euh
euh
y y a pas la bonne façon de de faire l'o- l'omelette hein
je sais pas des si y a une différence par exemple entre Blois et Orléans euh
pour faire l'omelette je suis pas sûr
[bb]
je sais pas hein à mon avis
voilà
sinon u- euh en en en goût comme ça en
en en alimentation et tout c'est euh
vous préférez plutôt quoi comme type de bouffe ?
ouais voilà la bah la viande mais après je sais pas
des vrais plats enfin j'aime bien les vrais plats mais après faut le temps pour les faire et
et je suis pas trop euh adepte des cuisines toutes prêtes

Kabyle/Berbère:

ma sœur et moi on aime voyager : je vais te dire / ça veut dire on est allées en Thaïlande / au Maroc /on est allées au Canada / en Grèce / en Tunisie
cette année je vais aller en Croatie si Dieu veut
et après Kahina elle a acheté « le Petit Futé d’Algérie »
comme ça on veut visiter tout notre pays / il est si beau / tu sais / très beau // c’est la honte / les français le connaissent / nous… nous on ne le connaît pas !
en plus c’est vrai / la dernière fois j’ai vu un de mes profs / il m’a dit ah… tu connais ça ?… tu connais ça ? // oui / oui oui …ah oui tu connais / ça ? … oui ! je te jure que je ne connaissais rien de ces endroits / rien
je me dis à l’intérieur je connais At Kaanen / c’est tout ce que je connais !
Je te promets / j’ai trop la honte / si j’en parle à mon père il dit… euh / oh là là ma fille / il est beau mon pays, pourquoi ?
je ne discute pas avec mon père / ça me fait monter les nerfs / je te jure quand il parle…
bref après je lui ai dit à mon père / et ben nous /avec Kahina on veut aller à… aller sac à dos visiter le pays
il m’a fait…(rires) //
il a fait un break / il a fait un stop //
quoi ? // j’ai répété //
si tu veux va en Chine / va chez les chinois ‘ya rien à manger / va où tu veux mais jamais tu n’iras seule au pays // l’Algérie danger !
je dis la honte papa / regarde on ne connaît même pas
on ne connaît rien ! tu vois !? //
bref / mais il connaît / il connaît / comment on dit…euh / la mentalité / comment on dit ça
{Z : « l?aqliya »} // voilà / « l?aqliya » des gens / ça veut dire / il sait euh…tu vois les Algériens / les Algériens : danger ! tu sais (rires)
donc oui tu leur fais pas trop confiance / donc il m’a dit si tu veux va où tu veux / donc ça veut dire maintenant
{Z : là où les gens du pays ne te verront pas} //
hein / voilà …voilà ! genre //
mais moi je veux hein mais je vais le faire si Dieu veut

Maore:

Il y a très longtemps, il y avait une personne dans ces temps anciens, ceux de nos grands-pères d'Afrique.
Et puis.
On est resté resté resté resté resté jusqu'à ce qu'il en vienne à lui dire: Je veux épouser une femme.
Celui-là lui dit: Une femme? Va en France, ou va en Afrique, ou va en Inde, ou va en Arabie, tu trouveras une femme.
Celui-là a fait son boutre; c'est fini. Quand la construction de son boutre est finie, alors il dit à sa mère: Moi...je pars.
Voilà l'enfant; on lui a préparé ses gâteaux, absolument toutes ses affaires; il est parti.
Son départ. Il est allé jusqu'à ce qu'il soit arrivé en France; il a cherché une femme sans la trouver.
Il est allé en Afrique; il a cherché une femme sans la trouver.
Il est allé à Madagascar; il a cherché une femme sans la trouver.
(Tu connais déjà cela; tu sauras comment l'écrire.
Tout ce que je dis maintenant, au moment où je le dirai en africain, je t'expliquerai le moment venu, écoute!).
Il a fini par rentrer. Il est venu... A son retour au village Hajangwa, il est allé trouver le maître qu'on appelle Adango.
Il lui a dit: Je veux que tu me donnes un talisman maintenant que j'obtienne une femme.
Il lui a répondu: Bon, prends ta hache pour monter dans la forêt Benara pour chercher un arbre jusqu'à ce que tu en trouves un beau et que tu le coupes.
Celui-là est monté, il est allé dans la forêt Benara là-bas, il est allé, il a coupé son arbre, il a vu cet arbre, il l'a coupé.
Il est rentré; il est venu dire au maître: Me voici maître, je suis arrivé.
Le maître lui a dit: Bon, prends ce talisman pour aller le lui mettre, choisis ton endroit où tu couperas pour lui mettre ce talisman.
Celui-là a emporté son talisman; il est allé, il a regardé: Ici c'est juste ce que je veux, je couperai couperai.
Il en sortit une très belle jeune fille.
Cette jeune fille s'appelle Nikula.
Son nom, on l'appelle Nikula.

Occitan:

Un homme n'avait que deux fils.
Le plus jeune dit à son père :
Il est temps que je sois mon maître
et que j'aie de l'argent;
il faut que je puisse m'en aller
et que je voie du pays.
Partagez votre bien
et donnez-moi ce que je dois avoir.
O mon fils, dit le père,
comme tu voudras;
tu es méchant et tu seras puni.
Et ensuite il ouvrit un tiroir,
il partagea son bien et il en fit deux parts.
Quelques jours après, le méchant s'en alla du village
en faisant le fier
et sans dire adieu à personne.
Il traversa beaucoup de landes,
de bois, de rivières.
Au bout de quelques mois,
il dut vendre ses habits à une vieille femme
et il se loua pour être valet.
"On l'envoya dans les champs pour garder les ânes et les
boeufs."
Alors il fut bien malheureux.
Il n'eut plus de lit pour dormir la nuit
ni de feu pour se chauffer quand il avait froid.
Il avait quelquefois tellement faim
qu'il aurait bien mangé ces feuilles de chou
et ces fruits pourris que mangent les porcs;
mais personne ne lui donnait rien.
Un soir, ventre vide,
il se laissa tomber sur un tronc,
et il regardait par la fenêtre
les oiseaux qui volaient légèrement.
Et puis il vit paraître dans le ciel
la lune et les étoiles,
et il se dit en pleurant:
Là-bas, la maison de mon père
est pleine de valets
qui ont du pain et du vin,
des oeufs et du fromage
tant qu'ils en veulent.
Pendant ce temps, moi je meurs de faim, ici.
Eh bien, je vais me lever,
j'irai trouver mon père et je lui dirai:
je fis un péché quand je voulus vous quitter;
j'eus grand tort,
et il faut que vous m'en punissiez,
je le sais bien.
Ne m'appelez plus votre fils,
traitez-moi comme le dernier de vos valets;
je fus coupable, mais je m'ennuyais loin de vous.


Picard:

Vous n'avez pas connu Auguste de la Cheminée Blanche.
Il était connu partout.
Je dois vous dire aussi que c'était un cabaretier.
Et de qualités il ne manquait pas.
Bon vivant il allait dans toutes les fêtes où il était invité.
Bien souvent parce que, en plus, quand il sortait il chantait.
Il avait aussi une belle voix de baryton.
Alors on pouvait le voir dans tous les coins,
les ducasses à pierrots, les soirées dansantes, les banquets.
Enfin dans tous les endroits où on pouvait avoir de l'amusement.
Mais bien sûr à force de déguster des petits et des grands verres,
le brave Auguste, avait attrapé une maladie qui l'ambêtait ; il en parlait de temps en temps, mais vous comprenez,
on ne faisait pas attention à ce qu'il disait parce que c'était un farceur.
Et on le connaissait mais quand même peu à peu on a remarqué qu'il n'était plus le même qu'avant,
et que le mensonge qu'on ne croyait pas était la vérité.
Et finalement il a dû se mettre au lit pour cette maladie.
Il était pris du foie.
Je dois vous dire aussi que son coeur n'était pas non plus bien en place.
Et de plus - Encore ! - Son ménage n'était pas bien clair non plus !
Malgré tout, ça allait -Oui-
quand même comme on dit cahin-caha.
Et avec tous ces avantages,
le pauvre Auguste était quand même au lit
et sa femme le soignait avec dévouement, ce qui faisait dire aux gens
c'est quand même une bonne femme qu'il a Auguste.
Elle a passé les nuits à (le) soigner.
Malheureusement elle a fait une fois une gaffe sans le faire exprès - Oui, je comprends ça-
Elle était en train d'écrire à des parents pour donner des nouvelles de la santé de son mari.
Et comme elle n'est pas très forte en orthographe,
elle n'avait pas eu son certificat d'études, vous comprenez,
- Oui - Elle a dit à Auguste :
Dis-donc, mon homme,
tu as été à l'école plus longtemps que moi,
tu pourrais bien sûr me dire comment on écrit 'enterrement' ; ça prend deux R ?
Le pauvre garçon a été tellement surpris,
je vous ai dit qu'il était pris du coeur, -
eh bien il a cassé sa pipe sur le coup !
Le délai (légal) passé, -Auguste ne l'a pas su - la veueve éplorée était remariée.

...


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page mise à jour 14 10 2023

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