Journal du projet "Les sièges de l'art"
Galerie l'AGART
à Amilly Loiret Facebook Twitter
L'AGART L'Association galerie d'artistes
35 rue Raymond Tellier 45200 Amilly
Tel 02 38 85 79 09
Tel 07 81 27 36 26

contact@galerieagart.com
Sylvie Turpin vice-présidente, directrice artistique.
Joëla Larvoir chargée de coordination des événements.
La Galerie est ouverte au public du jeudi au samedi
de 14 h à 19 h ou sur rendez-vous.
Entrée gratuite – visite libre ou commentée.
Les sièges de l'art
Du 14 3 2015 au 14 8 2015
Sur le site de la galerie:
Les sièges de l’art, un autoportrait collectif
Sur le site de Guykayser:
Les sièges de l’art – Galerie Agart
Maquette:
siegedelart septembre 2014
from Autoportrait on Vimeo.
4 décembre 2014 A la galerie





6 janvier 2015 Guy
8 janvier 2015 Guy, Gerard à Chalette
Enregistrement de sable
10 janvier 2015
Guy
Les
grandes explorations ont toujours utilisé les fleuves pour pénétrer les
contrées inconnues. Les rivières relient les hommes, transportent les
marchandises et les idées, rendent proche ce qui est lointain. Les
artistes, le plus souvent, se sont assis sur leurs berges pour
contempler ce qui faisait pour eux paysage, un morceau de cours d’eau,
une circulation arrêtée, une tranche dans le vif du fleuve. C’était ce
qu’on a appelé la « peinture de paysage », agrémentée dans la tradition
de nymphes ou de satyres, et au soleil couchant de vaches à
l’abreuvoir. Seul peut-être dans cette histoire bien plus que
centenaire, Monet en a décidé autrement. Il aménagea un bateau pour en
faire un atelier flottant, démontrant pas là même qu’il avait de la
rivière une notion plus dynamique. Au gré du courant, il découvrait la
transformation du paysage, ses mutations comme il avait fait ailleurs,
suivant les ombres du jour sur les meules de foin ou le chromatisme
mouvant sur le porche de la cathédrale de Rouen.
Guykayser ne chasse pas essentiellement ces modifications qui affectent
le paysage. La rivière qu’il a choisi de mettre au coeur de son
dispositif artistique est une relation dynamique plutôt qu’un objet
liquide scintillant dans le soleil. Il a compris la définition que
Pascal donna jadis des rivières : « des chemins qui marchent et qui
portent où on veut aller ». A vrai dire cette définition convient mieux
encore au canal, et c’est d’ailleurs du Canal de Briare ou du Canal du
Loing que Guykayser suit le cours. Avec lui l’artiste se fait
explorateur, il part à la recherche des liens qui se tissent, de ville
en village, au long des routes et des chemins de hallage, là où le
courant emporte, là où l’écluse arrête. Le canal est un rythme
ordonnant des parcours de bateliers sur son cours et de paysans ou
d’ouvriers sur ses berges. C’est comme si la couleur, les teintes et
les lumières que recherchait Monet, Guykayser les trouvait dans le
fourmillement humain qui entoure, traverse et exploite le canal au lent
cours.
Cent kilomètres, c’est un tout petit bout de cours d’eau, mais déjà,
sous le regard de celui qui est venu pour voir et pour comprendre, et
qui dans cette attente trouve toujours des raisons de respecter et
d’aimer, ces quelques kilomètres recèlent des gens, des passions
anonymes enfin des mondes.
On dit souvent l’artiste égocentrique. Ces jours-ci, je le vois au
contraire plus préoccupé du monde qui l’entoure que d’un moi minuscule
gonflé aux dimensions de l’univers. En tout cas, Guykayser est de ceux
qui portent leur regard au-delà de l’atelier, sur les habitants de
Chalette ou les éclusiers du canal. Il s’aperçoit alors immédiatement
que ce petit bout de la Douce France, cette image d’Épinal de notre
identité tant de fois chantée par Charles Trenet, cache une diversité
insoupçonnée, dissimule au regard prévenu une richesse de contrastes,
de trajectoires et d’identités dont nul ne se doutait.
Le canal qui serpente nonchalant entre deux rangs de peupliers, Monet
l’avait peint, et mille autres avant et après lui. Tous ils en avaient
fait un emblème de cette France rurale si chère aux cœurs nostalgiques.
Dans l’horizontalité de son cours il fait partie de cette dimension
terrienne de notre imaginaire à laquelle le peuplier apporte le
contraste de sa verticale, comme le clocher de l’église du village
contraste avec la masse horizontale des maisons et des champs où le
regard se perd à l’infini. Deux images de la France, deux images
publicitaires.
Mais dans les replis de cette vision à la fois vraie et trompeuse, tous
ceux qui peuplent à son insu la carte postale ont trouvé un endroit où
demeurer. Et par exemple, dans ce terroir apparemment si « français »,
Guykayser a fait la rencontre de nombreux étrangers, venus d’autres
pays, ou plus simplement d’autres régions de France. De génération en
génération, dans leur diversité, ils ont nourri ce sol de leurs désirs
et de leurs peines, ils ont apporté leur culture et les objets auxquels
sont restés accrochés leurs souvenirs. Guykayser a écouté leur
histoire, lui a donné une forme, ouvrant des portes au hasard des rues
de village et apaisant les timidités rétives derrière lesquelles chaque
vie aime à se protéger. Ce fut sans doute un émerveillement de voir que
si près de chez lui, sans que nul n’y prêtât attention, se trouvaient
réunies tant de personnes insoupçonnées avec leur métier et leur
compétence, tant d’histoires de solitude et de bonheur, ordinaires et
sublimes : humaines.
L’artiste ouvre l’oeil, et son attention rappelle à la vie ce qui
menace de disparaître sans trace. Maintenant, ce sont eux qui ont la
parole, eux qui passent sur l’image projetée. Ils voient, comme voient
leurs voisins, ce que c’est d’être là, habitants d’une terre qui
serpente entre deux berges, d’une terre de halage et de peine, belle
dans sa sinuosité contrainte. A force de recomposer l’image de ce monde
que l’on croyait connaître, le voilà qui prend une figure nouvelle. Il
se démultiplie en paysages et en récits, chaque lieu et chaque objet
prend la dimension d’une aventure et de l’expérience d’une vie. Les
lieux parlent des personnes et les habitants reconstituent une
géographie en narrant leur parcours.
Ce qui forme le centre de l’installation où Guykayser a convoqué cette
diversité, c’est l’écluse, une échelle sur le cours du canal, qui
égalise un instant les niveaux différents. C’est là que se rencontrent
les trajectoires des hommes et des femmes qui passent d’une rive à
l’autre, comme aussi se rassemblent les cours opposés des canaux qui
tracent, entre Seine et Loire, leurs cheminements utiles, réunissant à
ce point de passage des destins aléatoires. L’écluse est une mécanique
de connexions entre deux biefs où aboutissent deux cours d’eau
d’inégale hauteur. Elle fonctionne bien sûr à la fois comme le point
central d’un paysage emblématique que Guykayser a choisi pour son
investigation et comme la métaphore de la rencontre des trajectoires,
de l’ajustement des expériences. L’éclusier dans sa cabane est une
sorte de passeur, le confident dans lequel l’artiste s’est sans doute
un peu reconnu. Il est là, assis dans le temps suspendu de la
manoeuvre. Il faut que de l’eau coule dans les vannes et sous les
passerelles. Dans ce hors-temps du travail, un espace est donné à la
parole. C’est le temps du récit et de la confidence. L’éclusier est le
greffier des vies qui s’écoulent et se rencontrent, mêlant les origines
lointaines et les professions insolites. Il a près de lui sa manivelle,
avec laquelle il fera lever les vannes et tourner les passerelles :
maître de la mécanique du monde, deus ex machina, l’éclusier tourne la
manivelle du grand cirque des destins, comme dans La Ronde de Max
Ophüls.
L’artiste, lui, reste quelque peu en retrait. Il a dressé, dans le
fond, les images du paysage, du sage pays qui se déroule, avec ses
villages et ses peupliers. Il a enregistré les voix, il a entendu
comment chacun a construit son histoire, il a photographié le mouvement
insaisissable de l’eau tourbillonnant autour du moindre objet. Au bord
du réservoir il a écouté les oiseaux, et au café les habitants. Sa
retenue est celle du collecteur qui grappille du sens au détour des
chemins et dans les non-dits des discours.
L’installation est le moment où il restitue à ceux qui le lui ont donné
tout ce qu’il a emmagasiné. Et si ce qui revient après ce long détour
n’est pas exactement ce que chacun croyait avoir donné, c’est qu’une
alchimie étrange a mêlé les destins, que chacun a sur l’autre exercé
son pouvoir, et l’artiste dans cette affaire n’est pas le dernier
concerné, lui qui à travers les autres a revécu aussi ses propres
passages, ses mélanges et ses identités. Cette différence est en
quelque sorte ce qu’il donne à son tour a ceux qui ont eu la générosité
d’entrer dans la ronde de ces échanges. A ce jeu-là, finalement, il n’y
a que des gagnants !
Jacques Leenhardt
28 janvier 2015 Guy
29 janvier 2015 Guy
Les 20 artistes:
- Bonnefoi
- Chevalier
- Chotard
- Cognet
- Dinc
- Lacalmontie
- Lucarielo
- Mazuy
- Peraro
- Pons
- Riveiro
- Rivemale
- Rochette
- Rousselot
- Simonet
- Thorel
- Tual
- Turpin
- Vanlunen
- Voss
Les 20 artistes entiers, en silences,
en phrases, en voyelles:
Archive.zip
(160M)
sieges_artistes_voix (20)
sieges_artiste_unvoiced (20)
sieges_artiste_phrases (279)
sieges_artiste_vowels (20)
et le sable de Chalette sur Loing
et à venir la voix de Jacques Leenhardt
A voir pour positionner les HP:

... Voir: Contre-dépouille
7 février 2015 Guy
Les sièges de l’art
Jacques Leenhardt
Comme si la question de l’art commençait par le corps, cette pesanteur
physique qui veut que toute œuvre soit d’abord une manière de faire, un
rapport immédiat à l’homo faber qui la produit. Chez Vermeer le peintre
est assis, chez Pollock il est debout, penché sur sa toile posée à
plat. Le sculpteur aussi est debout mais ce n’est pas toujours pour
attaquer le matériau de face. Rodin déjà moulait des fragments de corps
pour les recomposer ensuite, et César laissait couler les résines en
expansion.
On pourrait multiplier à l’infini la description de ces positions du
corps, on n’aurait encore saisi qu’un moment de cette alchimie obscure
qu’est l’activité artistique. Chacune de ces postures où s’exprime le
corps à corps entre l’artiste et son matériau est en effet
nécessairement interrompue par une autre position toute différente,
opposée même. Le corps se redresse et, pour un moment, s’éloigne de ce
qu’il vient de faire. L’œil prend alors le relais, l’esprit reprend ses
droits, reléguant pour un temps la main et son monde de gestes. Son
activité est suspendue pour que le regard distancé puisse intervenir.
L’œil évalue, mais seulement dans l’après-coup. Il est comme un
deuxième temps qui va derechef renvoyer la main à son ouvrage, et ainsi
de suite jusqu’à ce que l’œuvre soit jugée terminée.
Cependant, avant même que la main ne se mette à la pâte, que le
pinceau, le ciseau ou la camera ne se mettent en route, il y a le
moment d’avant, ce silence un peu angoissant qui précède toute action
et qui renvoie à un temps où rien encore n’a pris forme. En ce point
originaire, tout est encore chaos, volonté de faire qu’investissent des
idées en désordre et des visions furtives, qu’aucun dessin, aucun
script ni ébauche ne saurait encore matérialiser. C’est le moment
mystérieux de ce qu’on appelle la « création », cette aurore
sous forme de boîte noire d’où tout va peut-être pouvoir émerger.
Le vocabulaire de la « création », abusivement théologique,
est trompeur, faisant comme si l’artiste se retrouvait dans la position
d’un dieu démiurge face à la matière à laquelle il va donner forme.
L’activité artistique n’emprunte pas grand’chose au divin. Bien au
contraire, et en plusieurs sens. D’abord, c’est un travail dont les
règles s’apprennent, où la spontanéité même est éduquée et contrôlée.
Comme on dit souvent : « le génie, c’est beaucoup de
travail ». Mais plus encore, l’activité artistique appartient
d’autant moins au divin qu’elle est radicalement attachée à ce qui nous
tient éloigné de celui-ci : notre condition humaine. C’est en tant
que tels, absolument humains, que nous avons la capacité d’être
artiste. C’est même cette capacité d’art, librement développée, qui
fait de nous des être humains si nous l’exerçons pleinement. Si, comme
disait Lautréamont, « la poésie doit être faite par tous »,
si nous avons tous une fibre artistique, il faut bien dire que nous ne
la cultivons pas tous également. Oui, l’art devrait être fait par tous
car il est la forme que prend notre liberté de sentir et de penser
au-delà de ce que nous sommes. Un rêve d’être, en quelque sorte, jamais
réalisé mais toujours riche de tous ses possibles.
De même que nous nous asseyons sur un siège pour écrire, fixant ainsi
la place que nous occupons et à partir de laquelle nous pouvons voir le
monde, nous rêvons d’échapper à ce lieu qui parfois nous emprisonne,
nous rêvons d’écrire une phrase nouvelle, de faire une expérience
inédite, d’en fixer dans une œuvre l’ombre qui nous interpelle. C’est
peut-être pour cela que nous imaginons des dieux si éloignés de nous,
et qu’aussi nous plaçons l’artiste sur les marges tangentielles de
notre monde. Comme si nous habitait une nostalgie d’être plus humains
que nous ne sommes, plus libres et plus poètes que ce que nous
parvenons à être.
Un certain chaos de sentiments mêlés, une volonté encore confuse avant
de pouvoir véritablement se mettre au travail, voilà ce que ressent
l’artiste au seuil de toute œuvre. Angoisse de la page blanche, disent
les écrivains. Dans l’esprit de Frenhofer, le héros du Chef d’œuvre
inconnu de Balzac, l’angoisse s’est au contraire transportée à la fin
du processus. Frenhofer, le maître habile qui domine toutes les
finesses de son art, sait si bien comment traiter son sujet, le métier
est chez lui si accompli, que toute la réalisation du tableau se fait
comme d’elle-même. C’est à la fin seulement, au moment de mettre la
touche finale, que se pose pour lui la question angoissante. Assis sur
son tabouret, Frenhofer est saisi par un tourment ultime : faut-il
ajouter un dernier coup de pinceau ? Et encore celui-là qui
achèverait définitivement le tableau, le rendre aussi vivant que le
modèle. Et encore un de plus ? Petit à petit, tout ce qui
avait été si savamment posé, amoureusement poli et mené à son
accomplissement se détruit, renvoyant le tableau à ce qui l’avait
précédé : le chaos. L’image accomplie s’est brouillée au moment
même de son accomplissement.
Cette allégorie du travail artistique, et la catastrophe finale à
laquelle mène le doute de Frenhofer, renvoie moins, comme on l’a
souvent dit, à l’épuisement du beau métier classique menant à la
dissolution de l’image dans l’impressionnisme et l’abstraction, qu’il
n’interroge sur le moment où l’œuvre est terminée, et cela quel que
soit son medium. Le récit balzacien pointe le moment où il convient de
lâcher prise, de laisser l’œuvre s’éloigner de la main et vivre son
autonomie d’artefact. C’est un moment difficile où l’artiste abandonne
la maîtrise, laissant à l’œuvre la possibilité de vivre sa deuxième
vie, dans la relation qui désormais s’instaurera avec ses regardeurs.
Aujourd’hui les artistes entretiennent un rapport à ce qu’ils
produisent bien différent de celui de Frenhofer. Je ne suis pas sûr
d’ailleurs qu’ils utiliseraient volontiers le mot
« création » pour désigner leur travail, si ce n’est pas
facilité. Ils ont acquis une idée plus vivante et forte de ce qui se
construit dans la relation avec l’Autre, avec le regardeur comme disait
Duchamp, cette figure complémentaire du processus artistique. On
perçoit que domine un sentiment plus modeste qui fait de l’œuvre avant
tout une proposition, une ouverture, que l’attention et l’imagination
de l’autre viendra, si ce n’est achever, du moins prolonger. L’art,
comme une des grandes affaires de notre temps, se présente dès lors
plutôt comme un jeu potentiellement infini de dissolution et de
cristallisations dont l’œuvre est le noyau, irradiant irradié.
Comme si l’idée de produire un objet définitivement identique à
lui-même, clos dans sa perfection, apparaissait aux yeux de beaucoup
comme une illusion perdue. Ce qui donne cependant, aujourd’hui encore,
tout son sens à la création artistique, c’est bien qu’un dialogue s’y
établit, que l’œuvre se transforme en un lieu infiniment riche de
rencontres auxquelles notre imagination et notre plaisir sont
conviés.
9 février 2015 Guy
10 février 2015
17 février 2015 Guy
18 février 2015 Guy, Gerard à Chalette
Position des 8 haut-parleurs: 
-----------------------------------------------
|1
2|
|
|
----------------------
|
|
7
|
8
|
-------------
|
|
5 |
|
|
|
|
|
6 |
|
|
|
|
|
|
|4
3|
-----------------------------------------------
26 février 2015 Guy, Gerard à Arcueil
4 mars 2015
377 fichiers .wav renommés:
001-JacquesL01.wav |
...
|Le texte de JL en 48 fichiers
048-JacquesL48.wav |
049-Bonnefoi_01.wav |
...
|Les 20 artistes en 259 fichiers
307-Voss_12.wav |
308-Bonnefoi_unvoiced.wav |
...
|20 artistes Unvoiced en 20 fichiers
327-Voss_unvoiced.wav |
328-JL01.wav |
... |JL Unvoiced
en 48 fichiers
375-JL48.wav |
Sable2.wav
Sable3.wav
avec Automator de MacOS
Tous les fichiers placés dans un même dossier
Liste-377Fichiers.txt
11 3 2015 mercredi installation Audio...

Mac mini sous MacOSX.6.8

Interface
MOTU828 (2001) connectée au Mac mini en FireWire
Manuel MOTU828 Mac
avec driver:
MOTUAudioInstaller55333.zip
"Un motu est un îlot de sable corallien sur la couronne récifale d'un
atoll ou à l'arrière d'un récif barrière d'île volcanique. Il s'agit
généralement d'un banc de sable accumulé dans une zone où les courants
marins ralentissent, où le sable peut se déposer, comme sur les bords
d'une passe, à l'arrière d'un récif, ou sur un haut-fond."

Tiroir de 8 Amplificateurs Audio
connecté à la MOTU828
par 8 câbles Audio Jack 6.35mm

8 enceintes
Turbosound Impact 35T
14 3 2015 Samedi Amilly Vernissage
Le logiciel de l'espace sonore de
"l'atelier des sièges de l'art":
Pd7.zip (135M)
(avec les 377 fichiers Audio)
Ce logiciel exige l'installation préalable de
Pd-Extended 0.43.4
Avec interface 8 canaux Audio -> Ouvrir Pd7/Maitre16-8.pd
Ce fichier est ouvert au démarrage du Mac mini de la galerie:
(Le fichier, pas un alias du fichier)
Pour un fonctionnement sur 2 canaux Audio -> Ouvrir Pd7/Maitre16-2.pd
Le patch Pd-Extended Maitre16-xxx.pd ouvre 8 autres patches dans le
même dossier:
Artistes12345678-8-h.pd
Artistes12345678-sansEnv-8-h.pd
JLTexte1234-8-d.pd
Noise1234-8.pd
Noise5678-8.pd
PlayGrainf-8.pd
Sable1-12345678-8-c.pd
Sablex4-1-8.pd
Les patches ouvrent les fichiers Audio wav parmi les
377 fichiers dans le même dossier.
Un enregistrement des 8 canaux mixé en 2 canaux avec Audacity ->
Menu Tracks -> Mix and Render ->
Texte donné a Joëla ->
lamusique3.rtf
L'espace sonore de "l'atelier des sièges de
l'art"
Il est co-réalisé par Gérard Parésys et Guykayser.
Les sons a l'origine de l'espace sonore:
- Un texte écrit et lu par Jacques Leenhardt, découpé en
quarante huit phrases.
- Des mots et de courtes phrases extraites des conversations
enregistrées avec 20 artistes ayant exposés dans la galerie.
- Les voix précédentes dont on n'a conserve que les sonorités
"non-voisées": les consonnes, les respirations, les "silences"...
- Des enregistrements sonore de sable (glissement, crissement,
projection …)
- Des sons synthétisés en temps réel évoquant l’écoulement du
sable.
Un logiciel a été conçu spécifiquement pour l'installation.
Il est base sur Argo, de Gérard Parésys.
ARGO est constitué de modules de synthèse et de traitement sonore et
visuel fonctionnant en temps réel.
Il permet a l'espace sonore "l'atelier des sièges de l'art" d’être
perpétuellement en transformation.
L'une des sources sonores utilisée: la parole de 20 artistes, a été
segmentées en centaines de bribes de phrases.
La polyphonie qui résulte de l’écoute simultanée et successive de ces
paroles éclatées n'est jamais identique a elle-même, grâce a des
procédés aléatoires.
Le résultat sonore repart a son origine toutes les 25 minutes environ,
mais est chaque fois différent.
L’écoute de cette polyphonie est facilitée par une diffusion sur 8
sources: 8 haut-parleurs repartis a la périphérie et au centre de
"l'atelier des sièges de l'art".
Un haut-parleur a l’entrée appelle le visiteur.
Cette composition est constitué de 2 étapes:
La première est bâtie autour du texte écrit et lu
par Jacques Leenhardt.
Les phrases lues tournent dans les haut-parleurs de
la périphérie.
A la fin de chaque phrase un choeur de 8 voix
simultanées est diffusé dans tous les haut-parleurs. Ce sont les voix
de 8 artistes tirées au sort qui répondent.
Du sable crisse.
Quand la lecture du texte est terminée les mots d'artistes se répandent
progressivement dans tout l'espace.
La deuxième étape commence.
Nous avons essayés de travailler la matière sonore
de la parole comme si elle était destinée à une sculpture.
Les voix se mêlent au sable.
Les voix apparaissent parfois fragmentées, effritées
Le dispositif crée des surprises dues à la rencontre
fortuites des diverse paroles, provoquées par les procédés de hasard.
On pourra entendre à certain moment une poésie
lettriste de consonnes
4 5 2015 "Ce qui vient sur un feuillet recto-verso dans le DVD"
8 6 2015 MOTU828 en panne
Logiciel Pd ->
Version stereo remplace la version 8 voix
Pd7/Maitre16-2.pd remplace Pd7/Maitre16-8.pd
13 6 2015 Amilly

Guykayser from Autoportrait on Vimeo.
AVEGG from Autoportrait on Vimeo.
...
Toute
personne
dont le nom, la photographie, la voix apparaît sur ce site peut à tout
moment demander la suppression ou la modification des informations la
concernant en contactant: gerard.paresys
page mise à jour 21 5 2023